• La solitude

    Ah la solitude ma chère amie~ Je me suis toujours sentie plus ou moins seule, mais pendant certaine année, c’était plus long, plus profond...

    Ca avait déjà commencé en Nouvelle Calédonie, quand je lisais les frasques ma meilleure amie de France de l’époque, et que je n’avais pas de vrais amis en 6ème... Une fille a même déconseillé à d’autre d’être pote avec moi parce j’étais soi-disant méchante. J’aurais pu me remettre en question si je n’avais pas eu des très bons  amis à l’école. J’ai eu une autre période de flottement au lycée quand je n’étais plus avec ma petite bande et que ma super pote est retournée en Bretagne... J’ai vu ma meilleure amie sortir avec un mec et me mettre de côté. C’était de bonne guerre, mais je l’ai quand même très mal vécu haha.

    De retour en France j’ai retrouvé ma meilleure amie et je travaillais~ J’ai commencé à me faire un nouveau cercle. Une fois à l’IUT c’était encore mieux, j’avais une petite bande, j’ai vraiment pu profiter de ma vie universitaire. Puis j’ai dû rentrer. Je me suis inscrite à la fac en 2eme année. Les groupes étaient faits... Le travail était ma seule bouffée d’air frais. J’avais pas mal de temps libre et ça me minait le moral. Ma seule bouée était les amis que je m’étais faite sur internet (je parle encore à 2 d’entre eux, je les ai également vu en vrai ^^) Je sortais tellement peu de chez moi, alors parfois juste dire bonjour à quelqu'un d'autre que mes parents c’était la fête. 

    En parlant de fête, mon anniversaire je l’ai rarement fêté avec plusieurs amis. Je trouvais ça triste plus jeune mais maintenant j’ai le rituel de voir mon filleul, voir au moins 1 ami et manger avec mes parents. Cette année je me suis faite en prime gâtée par mon chéri huhu. Le nouvel an c’est pire, en 20 ans (jusqu'à 10-12 ans on faisait de grosses fêtes familiales) je l’ai fêté que 6 fois avec de la compagnie. Le pire du pire c’était quand je traînais sur les rss au fond de mon lit dans le noir alors que dehors il y avait plein de bruits. Maintenant je regarde 2 de mes films préférés ou je vais chez une amie pour regarder ses films préférés x)

    Lors de mes 2 années de dépression ce sentiment était tout le temps présent. Je voyais tout le monde continuer à faire sa vie pendant que j’avais juste envie de ne plus quitter mon appartement. J’avais retrouver un peu de travail, mais j’étais malheureuse. J'avais coupé les ponts avec mes amis de mon ancien travail et les autres ne comprenaient pas vraiment par quoi je passais. Pour moi ma seule raison de vivre était mes parents, plus rien n'avait de saveur, de sens. Ca en est arrivé au point où je suis allée voir ma mère en lui disant que j'étais malheureuse et qu'il fallait que je parle à quelqu'un. Mais même ça, ça ne m'a pas aidée. J'avais du mal à exprimer ce que je ressentais, j’avais l’impression de pas être écouté, incomprise alors que je ne donnais pas les clés pour me faire comprendre. J'avais besoin d'avoir une bonne nouvelle rien que pour moi, trop égoïste trop mal pour partager le bonheur des autres. Réussir des entretiens m'a fait un bien fou, ma solitude était toujours là mais je me sentais plus utile.

     Même en couple ce sentiment de m’a pas totalement quitté. Aller seule au ciné a fait du bien à mon côté indépendante tout en me rappelant ce sentiment partagé entre fierté et solitude. Puis tous ces gens qui se connaissent entre eux... Sourire, donner l’impression que tu es à ta place, alors qu’au fond tu ressens le contraire.

    Pour moi le sentiment de solitude c’est quand tu as déjà pleuré en espérant que quelqu'un te demande comment ça va, quand tu considères internet ou ta chambre comme un refuge, quand tu te sens utile pour personne, quand tu sais qu’être entouré de monde renforcer ton sentiment de solitude, quand parfois tu as juste besoin d’une oreille ou d’un câlin mais que tu n’as personne vers qui te tourner, c'est être seul alors que tu n'as pas choisi de l'être...

     

    C'est un sujet assez dépriment mais grâce à internet je me suis rendue compte que j'étais loin d'être la seule à ressentir ça. Ca ne m'a pas empêché d'avoir des amis proches et même un copain. J'avoue que le travail a été vraiment un bouffé d'oxygène, avec du recul c'est peut-être une autre raison qui fait que j'y attache tellement d'importance et que le perdre m'a détruite moralement... 

    J'ai mis du temps mais j'arrive à faire des choses seule. Je me dis que je n'ai pas envie que le fait d'avoir personne pour m'accompagner m'empêche de faire des choses qui me font plaisir... Alors certes c'est toujours mieux de partager ce moment avec quelqu'un, mais je n'aurais pas de regret de pas l'avoir fait. 

     

    Bon courage à tout ceux qui sont dans le même bateau que moi ! 

     

    Tchuss le monde !

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