Je n'ai pas vu passer ce mois de janvier...

Sérieusement, on est déjà en février... Il n'y a pas si longtemps je mangeais des galettes de roi avec mes amis... Mais entre le travail, le festival dont je suis bénévole et ma vie sociale... voilà... 

En témoigne ce message que j'ai envoyé à une amie :

"en une journée, j'ai réalisé une rose géante, préparé notre salle
d'animation, j'ai fait un auto-test (on a appris qu'une collègue était positive
mais comme on était pas en contact sans masque on est pas considéré comme cas
contact mais on a préféré vérif), compté des citrons, assisté à une rencontre
auteur/collégiens, couru après l'auteur pour qu'il ne rate pas son train, vérif
les lignes de budgets et équipé des livres..."

Un travail avec des rebondissements

Je vivais ma vie pépère, en plus on avait pas de commandes et on ne croulait pas sous l'équipement... mais j'avais un peu légèrement oublié la Nuit de la Lecture et mon heure du conte.... Du coup je me suis retrouvée à chercher des livres sur des lions et faire 40 roses en papier... De plus au même moment débute notre participation aux Prix Imaginales des bibliothécaires. Puis découverte d'un grand nombre de documents à équiper. Heureusement qu'il y avait des moments fun comme quand mon collègue a mis en place une aprèm Mario Kart Live. Nous avons pu le tester dans la médiathèque et j'ai gagné ! Un autre grand moment a été la rencontre entre un auteur/rappeur/comédien avec des élèves de Segpa. Il était tellement sympa et pédagogue avec les ados. Il a slamé en utilisant leur langage, voire leur quotidien... Il leur a fait faire des exercices pour apprendre à avoir confiance en soi. Il a répondu à leurs questions à bienveillance alors que les élèves n'avaient même pas pu lire le livre. En sortant je me suis dit "c'est aussi pour ce genre de moment que je fais ce métier". La professeur avait presque les larmes aux yeux, tellement cela s'est bien passé~ Normalement ils sont difficiles mais là il y en avait juste 7 et ils étaient super. La Nuit de la Lecture a été plus laborieuse mais c'était sympathique au final, au moins mon travail a payé. Jusqu'au bout on s'est demandé si ça aurait vraiment lieu ou non car 2 collègues avaient le COVID. Comme nous n'étions pas cas-contacts nous pouvions recevoir du public, mais sur équipe de 6 on s'est retrouvé à 3 plus un vacataire... Bien sûr ce jour-là il y a eu beaucoup de monde à la médiathèque et j'ai failli dû faire une inscription en anglais juste au moment où je devais commencer à aider ma collègue avec les changements de dernières minutes... 

Et tout ça avec un chauffage qui ne marche pas vraiment... Jeudi dernier il faisait 16.5° dans la médiathèque quand je suis arrivée... Alors après toutes nos activités culturelles passées nous avons décidé de fermer l'établissement...  Cela m'a permis de revoir des anciens collègues et de rester chez moi en télétravail... mais le public me manque et je veux retrouver mes livres T-T

Un festival mal organisé...

Je ne pensais pas me retrouver un jour à faire visiter ma ville à un réalisateur japonais ou à manger dans une brasserie haute gamme avec le Consul Général du Japon x'D

C'est la seconde fois que je participe à un festival de cinéma japonais contemporain. Il faut savoir que je le fais uniquement pour mon amie japonaise qui est complétement investie. Je m'occupe surtout de la communication et déjà là j'avais envie de m'arracher les cheveux. Cette année nous pensions nous en sortir mieux mais un autre festival similaire a été programmé en même temps que le nôtre. Nous devions donc faire la promotion pour les deux et recevoir le réalisateurs qu'ils avaient fait venir, tant bien même que nous n'avons pas de budget. En effet, pour payer nos flyers nous devons chercher des partenaires voulant bien nous financer. Ce n'est pas un grand festival et des magasins japonais ne se trouvent pas à chaque coin de rue dans ma ville... Mais cette année nous avons dû mettre la main à la poche que ça soit pour le communication et la soirée avec le réalisateur. Si en soit il y avait eu que ça... c'était sans compter de gros problèmes de communications que ça soit entre nous bénévoles ou avec le cinéma et l'autre festival... Et cela jusqu'au bout (je ne vous raconte pas ce grand moment de solitude quand je me suis retrouvée au restaurant alors que le cinéma n'avait pas fait la réservation dont il était chargé...). Heureusement cette expérience a quand même des moments gratifiants. Grâce à nous le public peut voir des films qui ne sortiront jamais en France, le public était encore plus reconnaissant que l'année précédente. Mon pote qui a présenté nos 5 films a réussi à établir un certain contact avec des spectateurs. Notre récompense a 

Ce que j'en retiens : il faut tout de suite imposer des limites, on ne meurt pas de honte et c'est bien de savoir dire quelques mots dans la langue de son invité.

Je suis encore énervée par certaines choses, je ne sais pas si je vais resigner pour l'année prochaine... En même temps je ne veux pas laisser tomber mon amie... 

Mes amis toujours aussi présents

Avec ma meilleure amie et mon amie japonaise nous avons décidé de partir une journée à Paris pour faire un Escape Game. Notre visite a commencé par un arrêt dans une gare paumée à cause de problèmes d'électricité... Heureusement nous avons pu repartir au bout d'une heure environ. Nous avons établi notre point stratégique à la pâtisserie japonaise Tomo. Nous y avons mangé et nous y sommes retournée une seconde fois avant de partir. Nous avons mangé sur place des bentos très bons, approuvés par notre amie. Nous avons ensuite refait un partie du circuit que  j'avais réalisé lors de mon séjour en solo, c'est à dire la librairie japonaise et le restaurant. L'escape game était sur thème du Titanic, il était génial ! Les pièces étaient penchées et de l'eau est vraiment sorti à un moment. En tout cas cette parenthèse nous a fait du bien avant de commencer la semaine du festival...

Ma petite bande s'est retrouvée pour manger des galettes des rois et jouer à Mario Kart. La matin je recevais ma 3ème dose de vaccin.... J'aime mes amis... Nous avons également testé un resto qui nous a déçu... Note pour plus tard: ne plus laisser le plus jeune choisir x')

Mon pote libraire dont le lieu de travail a fermé, a pu remplacer la libraire près de chez moi, reprenant ainsi ma relève. C'était vraiment sympa, j'étais contente pour lui. Ce n'était que 3 jours mais au moins il reste dans le milieu et comme elle a apprécié son travail et qu'elle connait beaucoup de monde dans le milieu elle pourra peut-être l'introduire si l'occasion se présente... 

Voilà pour mon mois de janvier ! J'espère que celui de février sera plus calme... ^^"

Idée DIY : faire des roses en papier à l'aide de piques à brochette