• Mon icone de la féminité

    Aujourd'hui je vais vous parler d’une Dame.

     

    Le premier souvenir que j’ai d’elle c’est une femme petite mais rayonnante dans son manteau de fourrure et avec son rouge à lèvres rouge. Après ma grand-mère c'est la femme la plus féminine que j’ai vu. Toujours bien apprêtée, même décontractée en jean, elle a toujours cette classe qui lui ait caractéristique. Bien sûr ça fait des envieux et les personnes la connaissant pas la trouvent froide et hautaine. Alors qu’elle a un sourire tellement chaleureux et sincère. Elle n’est pas sans défaut, souvent un peu déconnectée mais comment lui en vouloir quand on sait tout ce qu’elle a traversé. C’est une personne qui est toute chose quand on vient la saluer lorsqu’on la croise dans la rue. Sous son armure de froideur se cache un vrai cœur en or.

    Ma mère a eu la chance d’être sa confidente, si différentes mais si complices. Rdv un jeudi par mois au restaurant entre filles, pour refaire le point sur le mois passé. Elle a connu des hauts et des bas, ma mère toujours à ses côtés. À un moment on a failli la perdre... Puis quand c’est au tour de ma mère d’aller mal, c’est la seule qui est vraiment présente de toutes ses amies. C’était aussi la seule qui lui écrivait régulièrement quand on habitait en Nouvelle Calédonie alors qu’elle disait ne pas aimer écrire. Je me souviens de son regard quand elle nous a déposé quelques jours avant que ma mère se fasse opérer. C’était de l’inquiétude remplie de tendresse. 

    Je ne l’ai connue quasiment qu’au travers de ma mère et c’est sûrement pour cela que j’ai autant d’affection pour elle sans vraiment la connaître. Elle m’a offert ma première barbie malgré l’interdiction comme aime si bien me rappeler ma mère. Comme elle n’a eu que des garçons j’ai eu droit à des cadeaux assez féminins petite. 

    Sa maladie est venue si brusquement... On a pris conscience de sa gravité alors qu’on était encore en Norvège... 2 mois après elle était partie... Je suis triste de son décès mais aussi pour ma mère qui a perdu l’une de ses meilleures amies. Je suis triste pour son mari dévoué jusqu'au bout, pour sa sœur qui se retrouve seule, pour son aîné et son petit fils, pour son garçon qui a le même âge que moi. Sans nous nos mères ne se seraient pas devenues aussi proches, même si nous nous ne l’avons jamais été. 

    La vie n’a pas été facile pour elle mais elle a su construire une famille.

     

    J’ai pu la remercier d’avoir été une aussi bonne amie pour ma mère et lui dire ce qu’elle représentait pour moi : une icone de la féminité avec un cœur en or.

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