Hello le monde,

Aujourd'hui je vais vous parler de mes mini traumas ou mauvais souvenirs qui me hantent~

Ces derniers jours j'ai vécu une expérience qui m'a beaucoup stressée au travail. Il y a toujours un moment dans l'année où tu te retrouves sous l'eau parce que trop de choses arrivent en même temps. Plus la pression que je me mets moi-même, ça a fait que j'ai perdu pied. Je devais jongler entre plusieurs animations dont une avec un public dont je n'avais pas l'habitude. Je ne savais pas comment faire et les personnes vers qui je me tournaient ne me donnaient jamais de réelles indications sur comment orienter mon déroulé. De ce fait j'ai tout fait toute seule doutant jusqu'au dernier moment malgré la validation des personnes accompagnantes... J'étais vraiment pas bien alors qu'on devait être deux sur le projet. L'autre collègue est arrivée la veille pour découvrir ce que j'avais fait alors que je lui avais demandé son avis depuis 2 mois. Vous savez quand vous deviez travailler en groupe au lycée ou au collège mais qu'il y en a toujours un qui n'en fout pas une rame... Ben sachez que dans le monde du travail il y a en toujours. Je ne peux plus voir cette personne sans avoir du ressentiment. J'aurais pu en parler à ma responsable (je lui avais vaguement évoqué son comportement mais en gros elle m'avait juste dit de faire avec) mais là j'étais tellement dégoûtée que j'ai préféré rester dans mon coin, quitte à me rendre malade. Avec du recul je me dis que j'aurais vraiment dû faire quelque chose et qu'en parler que plus tard à ma responsable a fait qu'on a pas pu battre le fer temps qu'il était encore chaud... Surtout que je ne suis pas la seule à avoir eu des problèmes avec cette collègue... C'est la première fois que je me suis sentie aussi démunie au travail... J'ai appris de mes erreurs et je vais en sorte de ne plus revivre ça...

Etant une femme je pense qu'on a toute été au moins une fois critiquée sur son physique. De mon côté ça a longtemps été les poils sur mes bras, au point où j'ai décidé de me faire du laser parce qu'à force je me suis faite une fixation dessus... Puis la fois où un mec m'a sorti que si on allait à la plage ensemble ça serait bizarre parce que j'avais des cuisses plus grosses que lui. C'est le genre de réflexions qui reste même des années plus tard. Une autre aberration a été de ne pas avoir le droit lors de mes règles de jeter mes serviettes dans sa poubelle parce qu'il trouvait ça dégoutant.

Je n'ai jamais vraiment été sociable, ça a toujours été laborieux pour moi de me faire des amis. Mais j'ai toujours eu la chance de tomber sur des personnes qui m'ont accueillie dans leur cercle. La transition de l'école où j'avais ma petite bande au collège a été très dure. Je pensais m'être faite une amie mais finalement elle a fini par envoyer quelqu'un pour me dire qu'en réalité elle ne m'aimait pas et ne voulait pas être mon amie. Même si ça reste un souvenir choquant pour moi, avec du recul je me dis qu'elle a bien fait parce qu'après j'ai rencontre ma bande de potes avec qui je suis encore plus ou moins en contact. Des années plus tard je me souviens qu'à la fac après l'iut j'ai traversé une année vraiment solitaire malgré que je m'étais faite de bonnes connaissances au travail qui sont devenues de vraies amies maintenant. C'est d'ailleurs sur mon lieu de travail qu'un mec de l'iut est venu me dire "comme je sais que tu n'as pas d'ami je suis venu te dire bonjour". Je ne sais même plus comment j'ai réagi, je me souviens juste que mon amie qui rangeait à côté est intervenue en disant que "bien sûr que si elle a des amies". Sur un ton plus joyeux ça me rappelle la déclaration d'amitié de ma meilleure amie. Je disais à elle et une autre amie que je n'avais plus de meilleure amie depuis un bout de temps et elle s'est presque offusquée en disant "mais mais je suis ta meilleure amie". On a fondu en larmes toutes les deux haha.

L'accident de voiture avec ma mère a aussi longtemps été une source de cauchemars et déjà de base je n'étais pas à l'aise au volant mais alors là c'était fini. J'ai juste eu le courage d'avoir mon permis puis je n'ai plus touché un volant, j'ai la chance de ne pas avoir besoin de voiture là où je vis. 

Voir ses parents à l'hôpital ou en train de souffrir, pleurer est aussi quelque chose de marquant. Le cancer est vraiment rentré dans notre quotidien que ça soit avec mes parents ou notre entourage, et j'ai l'impression qu'il ne va jamais partir. L'image de mon père après une chimio se faisant raser la tête par ma mère et moi, celle de ma mère me faisant un signe de la fenêtre de l'hôpital, mon grand-père qui m'a dit au revoir en italien pour la première et la dernière fois, notre vieille amie qui ne me reconnait plus, la meilleure amie de ma mère qui refuse que je vienne la voir une dernière fois pour que je garde une belle image d'elle... tout ça, ça reste...

Avec du recul je me dis que je n'ai rien vécu de réellement traumatisant, que plus ou moins tout le monde a déjà vécu ce genre de chose, c'est plus des choses qui avec mon hypersensibilité me hantent toujours. Vous en avez eu aussi ? 

Tchuss le monde ! et courage aux personnes qui traversent des périodes sombres !