Auteur : Metin Arditi
Pays : Suisse (francophone)
Genre : historique, art
Année : 2021

Résumé

Acre, quartier juif, 1078. Avner, qui a quatorze ans, pêche avec son père. A l'occasion d'une livraison à un monastère, son regard tombe sur une icône. C'est l'éblouissement. " Il ne s'agit pas d'un portrait mais d'un objet sacré, lui dit le supérieur du monastère. On ne peint pas une icône, on l'écrit, et on ne peut le faire qu'en ayant une foi profonde " . Avner n'aura de cesse de pouvoir " écrire " .
Et tant pis s'il n'a pas la foi, il fait comme si, acquiert les techniques, apprend les textes sacrés, se fait baptiser, quitte les siens. Mansour, un marchand ambulant musulman, le prend sous son aile. C'est l'occasion d'un merveilleux voyage initiatique d'Acre à Nazareth, de Césarée à Jérusalem, puis à Bethlehem, jusqu'au monastère de Mar Saba, en plein désert de Judée, où Avner reste dix années où il devient l'un des plus grands iconographes de Palestine.
Refusant de s'astreindre aux canons rigides de l'Eglise qui obligent à ne représenter que Dieu et les saints, il ose reproduire des visages de gens de la vie ordinaire, cherchant dans chaque être sa part de divin, sa beauté. C'est un triomphe, c'est un scandale. Se prend-il pour un prophète ? Il est chassé, son oeuvre est brûlée. Quel sera le destin final d'un homme qui a osé défier les règles sacrées de l'Eglise, et peut-être Dieu ?

Mon avis,

J'ai dû lire ce livre pour le travail avant sa sortie officielle. J'avoue avoir lu le résumé

en diagonale, aimant me laissant surprendre, mais même comme ça, je me suis dit

que ça allait être chiant et compliqué... Ayant des notions en histoire de l'art, ça me

parlait un peu mais dès les premiers chapitres j'ai dû m'accrocher. Les chapitres sont

courts et c'est ce qui permet d'avoir un sorte de dynamisme... Je suis restée de marbre

devant les relations d'Avner avec les femmes... On dirait que l'auteur les a placées

pour mettre un peu de piment dans son histoire... J'aurais aimé qu'il se focalise plus

sur ses questions qu'il a sur la foi... Par contre niveau détails sur ses peintures que ça

la réalisation ou le contenue c'est bon~ Franchement j'ai bien aimé apprendre

comment il faisait pour avoir de la couleur à son époque et dans son pays.

Je ne suis jamais très à l'aise quand on parle de religion, quand c'était en rapport

avec la peinture il n'y avait pas de soucis amis à certains moments ça allait jusqu'à

"nous sommes tous frères" avant de finir en guerre... Bref... A l'époque des Croisades

c'était la merde et ça se ressent dans le livre...

Pour conclure je dirais que c'était intéressant, mais... autant lire un documentaire

sur les icones au XXIème siècle en Palestine avec de belles illustrations...